La clé pour appliquer enfin ses bonnes résolutions
Bienvenue à une nouvelle année et son cortège de bonnes résolutions. Vont-elles comme chaque fois s’évaporer d’ici quelques semaines ? Si ma mémoire est bonne, la quarantaine a vu défiler les « se mettre au sport », « faire un régime » , « apprendre une nouvelle langue… » Aucune n’a résisté plus de deux mois. La cinquantaine sera-t-elle cette fois-ci différente ?
Que faire lorsque l’autodiscipline n’est pas au rendez-vous ?
Fan du blog d’Olivier Roland, j’avais pourtant lu et relu les articles de Steve Pavlina sur l’autodiscipline et ses 5 piliers : acceptation, volonté, travail, application et persévérance. Faisons un rapide bilan de sa mise en œuvre :
- Acceptation : le constat de mon faible niveau d’autodiscipline était clair !
- Volonté : si cela représente la capacité à définir un plan et l’enclencher, j’avais ‘planifié’ et ‘démarré’ maintes et maintes fois
- Travail : si l’énergie était bien là au démarrage, cela s’est émoussé au fil du temps
- Application et capacité à prendre le temps : objectivement, il y avait toujours possibilité de prendre 15 minutes pour une petite séance de sport mais bizarrement je l’occupais à tout autre chose.
- Persévérance : d’une certaine manière on peut dire que oui, si je compte les nombreuses années à essayer et recommencer malgré les échecs successifs
Au début, fort est de constater que l’autodiscipline ne fait pas tout. Au fil des jours, une partie de mon cerveau s’obstinait à entrer en résistance et trouver des échappatoires. Je me suis donc renseignée sur les dernières découvertes scientifiques en matière de neurosciences.
L’apport décisif des neurosciences
Au fil des lectures, j’ai découvert une étude qui a radicalement changé mon approche du sujet.
En effet, images d’IRM à l’appui, un cerveau aligné dépense moins d’énergie qu’un cerveau contraint. En d’autres termes, prendre du plaisir rend tout simplement plus performant. Tout est dit, plutôt que d’être dans le « Je dois faire » et se forcer, il vaut mieux privilégier le « plaisir « .
Comment j’ai enfin réussi à me mettre au sport tous les jours après des années de tentatives avortées ?
Forte de cette révélation , j’ai retravaillé ma bonne résolution : « faire du sport régulièrement » en optimisant le plaisir.
Quelques ajustements se sont avérés nécessaires :
1 – Adieu la culpabilité
Plus besoin de décider chaque matin si je dois faire du sport ou pas, le sport quotidien est la normalité, ne pas en faire devient l’exception . Avec étonnement , le fait de ne pas en faire certains jours était ok pour moi car le repos permet au corps de s’adapter . C’est donc indispensable à la progression. Plus besoin de se culpabiliser ou de s’autoflageller…
2 – Se faire plaisir chaque jour
- Vous n’êtes pas emballés comme moi à l’idée de courir sous la pluie , dans le froid ou dans une rue polluée ? Optez pour un entrainement Indoor. Cela permet de faire du sport tous les jours et d’y consacrer le temps strictement utile.
- L’idée d’avoir mal aux articulations en revenant de mon jogging me rebutait ? J’ai choisi une activité à faible impact qui mobilise en douceur le corps tout entier : Le rameur
- Regarder sa fenêtre seule pendant 30 minutes en écoutant la musique est lassant . J’ai testé une application qui me fait voyager partout dans le monde « Kinomap » (créée par une jeune startup française). Il me reste à décider si je préfère ramer à Bora Bora ou en Californie en fonction de mon humeur et du temps qu’il fait dehors. Je peux décider de m’entraîner à mon rythme ou me mesurer à d’autres rameurs connectés.
3 – Un passage à l’acte quotidien le plus simple possible
Chaque matin pour prendre le petit déjeuner, il me suffit de :
- Mettre ma tenue de sport
- Choisir ma « destination de voyage » devant mon café
Il ne reste plus ensuite qu’à démarrer ma séance… A vous d’ajuster à votre routine du matin ou du soir.
4 – Comment ne pas se lasser dans la durée ?
- Bien sûr il y a des jours de forme et d’autres non. Pour prendre du recul et me souvenir du chemin parcouru , je tiens un journal avec le détail des distances, cadences et durées .
- Je me donne un challenge à réaliser chaque semaine sur des thèmes variés comme par exemple la sortie la plus longue, la cadence la plus rapide, un challenge avec d’autres rameurs.
- Compte tenu de la régularité de l’entrainement, les performances progressent naturellement et sans trop effort.
- Sur le long terme c’est très plaisant de voir toutes les séances réalisées et les petites victoires gagnées sans difficulté.
- Le comble est de se trouver parfois en meilleur forme que certains trentenaires.
Et si le plaisir était le moteur de l’autodiscipline et non l’inverse
Sans rentrer dans le débat de l’œuf ou la poule, la question se pose donc : Est-ce le plaisir qui permet d’enclencher l’autodiscipline ou l’inverse ?
Voici une bonne question … N’hésitez pas à réagir à cet article et me faire part de vos expériences à ce sujet en cliquant sur ce lien.
[Cet article participe à l’évènement interblogueurs 2021 d’Olivier Roland]